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ADFTL/Le Liban est La Phénicie
Le Liban est la Phénicie
Résumé de l'histoire de Phénicie et du Liban
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Les phéniciens avant l'ère chrétienne:
Il y a plus de 2000 ans, les phéniciens vivaient au territoire du Liban actuel, à l'est de la Méditerranée et au nord d'Israël.
Ils voyageaient par bateaux et commerçaient avec l'ensemble des peuples du pourtour méditerranéen.
Ils avaient créé l'alphabet phénicien, premier alphabet de l’humanité, et ont eu des échanges culturels et religieux à l'époque de l'Empire Romain avec les grecques, les égyptiens, et les israéliens.
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Du premier au sixième siècle de l'ère chrétienne:
Les phéniciens avaient adopté le christianisme et abandonné les anciennes croyances.
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Du sixième au dix-neuvième siècle:
Les phéniciens avaient subi des successions d'envahisseurs aux idéologies religieuses diverses musulmanes et chrétiennes.
Au sixième siècle, à la conquête arabo musulmane du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord, une partie des phéniciens a adopté la religion musulmane par leur gré ou par contrainte.
A travers ces siècles, les guerres idéologiques et religieuses du Moyen Orient ont façonné les phéniciens en dix sept clans religieux différents chrétiens et musulmans. Des massacres au Moyen Orient ont emmené des communautés menacées à se réfugier au Liban.
La domination arabe et musulmane à travers ces siècles, a fait perdre aux phéniciens leurs anciennes langues, l'araméen, l'assyriaque et le karchouni. Au vingtième siècle, tous les phéniciens sont devenus arabophones, mais avec dix huit sectes et religions. Les religions au Liban dominent la vie sociale et puisque leur foi leur dit que tout vient de la volonté des dieux, rares sont les libanais qui osent se libérer publiquement de leurs religions.
Les phéniciens chrétiens étaient majoritaires. Mais les guerres religieuses à répétition avaient provoqué des exodes des chrétiens vers l'Occident. Les chrétiens au Moyen Orient sont devenus minoritaires.
A travers ces siècles, les phéniciens ont toujours essayé de préserver une part d'autonomie interne aux empires qui les dominaient.
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Au vingtième siècle, naissance du Liban, fils de La Phénicie.
Au début du vingtième siècle, l'évolution culturelle et sociale mettait en avance des idées de droits de l'homme, d'indépendance et de démocratie. Le déclin de l'empire ottoman musulman et le soutien de la France avaient donné de l'espoir aux phéniciens d'avoir un état indépendant, Le Liban. La culture française avait influencé l’évolution socio politique du peuple du Liban grâce à des liens privilégiés et continus avec la France depuis le treizième siècle. L'éducation civique et démocratique a été instaurée à l'école publique dès l'indépendance.
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Depuis 1943, le Liban est une république, indépendante et faussement démocratique. L’État libanais a régulièrement subi des pressions régionales et internationales. Le féodalisme et les pouvoirs religieux ont maintenu une forme de démocratie entre les grandes familles féodales riches. Les classes pauvres et moyennes sont restées exploitées et privées de l'amélioration du niveau de vie.
L'État libanais est faible. Il est en permanence menacé par les régimes totalitaires de pays voisins. Il compte sur les Nations Unies pour protéger son indépendance. La classe politique féodale ne se préoccupe que des intérêts privés au sein du pouvoir de l'Etat qui est partagé entre les féodaux et les chefs religieux. Aucun homme politique ne pouvait accéder au pouvoir gouvernemental s'il n'était pas riche ou serviteur d'un des chefs féodaux.
Mais le principal danger qui menace la paix et l'existence du Liban vient du passé historique du Moyen Orient qui a provoqué l'endoctrinement racial et religieux de beaucoup de libanais en leur faisant oublier qu'ils sont seulement les descendants des phéniciens, quelles qu'elles soient leurs religions. Les dix huit sectes et confessions religieuses au Liban sont plus dangereuses que des simples partis politiques puisque la doctrine religieuse est sacrée. On fait croire que tout dépend de dieu. Les jeunes libanais n'osent pas se libérer de cette éducation.
Cet endoctrinement racial et religieux a permis à des régimes totalitaires au Moyen Orient de créer des groupuscules de Libanais fanatiques hostiles à l'indépendance et à la démocratie au Liban. En fonction de leurs obédiences à tel ou tel autre régime non démocratique au Moyen Orient, ces personnes rêvent à des empires arabo musulmans où le Liban devrait être annexé et soumis.
Ces groupuscules ont été utilisés à plusieurs reprises depuis 1943 pour créer des guerres civiles au Liban. C'est ainsi que le régime au pouvoir en Syrie qui ne reconnaît pas l'existence du Liban a pu occuper le pays depuis 1976 jusqu'à 2005.
Une bonne partie des musulmans libanais a pris conscience après l'assassinat de Rafik HARIRI, Ancien Premier Ministre, en 2005, de leurs manipulations et instrumentations par certains régimes au Moyen Orient. Ils se sont alliés avec des forces politiques chrétiennes pour faire partir les syriens du Liban avec l'aide des Nations Unies et les Etats Unis d'Amérique.
Mais il reste beaucoup à faire pour sécuriser le pays.
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Que faire ?
Quand les libanais se sentent, d'abord et avant tout, phéniciens, le Liban sera en paix. Un Liban Neutre, Indépendant, Démocratique et ouvert aux connaissances modernes est parfaitement viable.
Les malades de l'endoctrinement fanatique, parmi les libanais qui paralysent le pays, doivent être contenus et soignés. Il faut les empêcher de nuire à eux mêmes et à tout le pays. Ils représentent une menace d'implosion collective suicidaire. La culture démocratique doit être développée. Les programmes éducatifs religieux doivent être contrôlés et modulés en faveur de la tolérance, du respect des autres, de l'absence du culte du martyr religieux, et de la séparation de l'État de tout pouvoir religieux.
Il faut empêcher toute relation de groupuscules libanais avec des organisations terroristes ou de régimes totalitaires à l'étranger qui ont des désirs d’annexer le Liban.
Le Liban, petit pays faible, n'a pas les moyens tout seul pour se protéger des puissances hégémoniques régionales au Moyen Orient. Son éventuelle annexion par un État voisin ne peut qu'engendrer la régression des droits de l'homme, la destruction économique, la violence et la pauvreté. Le peuple du Liban ouvert aux cultures modernes risque d'être noyé dans un Moyen Orient qui continue de souffrir de l'analphabétisme, de la pauvreté, de la propagande totalitaire, et des violences interethniques d'un autre âge.
Le peuple du Liban doit continuer son chemin culturel moderne en restant ouvert aux connaissances modernes du monde occidental, et à la démocratie comme doctrine moderne de la gestion des droits des peuples. Le genre humain n'a pas encore trouvé mieux que les règles démocratiques pour gérer les conflits permanents dans les sociétés et entre les peuples. Mais la démocratie libanaise qui est actuellement réservée aux familles féodales doit être réformée pour devenir une démocratie vraie pour le peuple où chaque citoyen pauvre ait le même pouvoir que n'importe quel chef religieux ou féodal pour influencer la réforme politique du pays.
Le Liban peut trouver protection par alliances avec les pays démocratiques. Les Nations Unies malgré ses défauts restent un refuge inéluctable pour les pays faibles comme le Liban.
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